Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
Si cet ordinateur d’IBM est désormais connu dans le monde entier, c’est en raison de sa nature. Il s’agit en effet du premier ordinateur quantique qui sera bientôt mis sur le marché pour les entreprises les plus fortunées.
Jusqu’à aujourd’hui ce type d’ordinateurs étaient réservés aux laboratoires de recherche et développement.
Il sera possible de l’utiliser via le cloud. Mais pour les entreprises qui souhaiteraient l’avoir dans leurs locaux il sera livré non pas avec une tour classique mais dans un cube de 3 m de hauteur en borosilicate, un verre particulier pouvant résister à de très hautes températures. L’objectif est ici de maintenir la machine une fois en marche à une température proche du zéro absolu sur l’échelle de Kelvin c’est à dire -273,15 degrés Celsius.
Quant à sa puissance, elle est de 20 qubits, un terme qui est la simplification quantique de bit. Son intérêt est le suivant: les ordinateurs classiques utilisent les bits, qui pour simplifer, représentent la valeur 0 ou 1. Alors qu’un qubit peut être 0, 1 ou une superposition des deux.
Vous l’avez compris, 2 qubits peuvent contenir non pas seulement 2 valeurs mais 4. Les ordinateurs les utilisant peuvent ainsi calculer et traiter une quantité d’informations bien plus importantes que les machines traditionnelles.
Donc dans un ordinateur quantique aucun phénomène quantique ne se produit. Cette appellation signifie simplement que la machine réalise ses calculs en suivant la logique quantique.
Cependant l’absence d’information technique sur l’ordinateur d’IBM ne permet pas de se prononcer plus avant sur ses capacités en terme de calcul. Par ailleurs une limite existe encore de nos jours au développement de l’informatique quantique: son instabilité. La moindre oscillation électrique la perturbe grandement.
All Medicaments Without Prescription