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Tout simplement car cette odeur semble augmenter les ventes ! Mais tous les ouvrages ne sont pas concernés.
L’expérience fut la suivnate. Pendant dix jours, des scientifiques de l’Université de Hasselt, en Belgique, ont diffusé une odeur de chocolat dans une librairie de la ville. Résultat: non seulement les clients sont restés plus longtemps dans le magasin mais ils ont acheté davantage de livres. Parmi les achats réalisés en plus grand nombre, des livres de cuisine, c’est logique, mais également, et c’est plus étonnant, des livres d’amour. Leurs ventes ont augmenté de 40 % !
L’odeur du chocolat, qui est étroitement liée au plaisir, a incité les gens à acheter des ouvrages susceptibles de leur procurer des émotions semblables.
A l’occasion de cette expérience on a également remarqué que les clients étaient deux fois plus susceptibles d’examiner plusieurs livres, deux fois plus susceptibles de lire les résumés de plusieurs livres, trois fois plus susceptibles d’interagir avec le personnel du magasin, et moins susceptibles d’aller chercher un seul livre puis d’aller directement à la caisse.
Autre observation, à l’inverse des romans d’amour, l’odeur de chocolat a entrainé une baisse des ventes de romans policiers et de livres historiques.
Cette application de neuromarketing, de marketing olfactif en l’occurence, devra être suivie d’autres tests pour être confirmée. Si tel était le cas un magasin de randonnée pourrait être encouragé à diffuser une odeur de pin et de forêt, et un magasin de sports nautiques, une odeur de mer.
Mais preuve que les résultats sont bel et bien là, Scentair, la filiale française du leader mondial des ambiances olfactives est en pleine croissance. Depuis Toulouse, elle a doublé son chiffre d’affaires en 2017. Les domaines cqui utilisent cette technique sont de plus en plus nombreux: les hypermarchés bien sûr mais aussi les agences de voyage ou les concessionnaires autos.
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