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Avant de se prononcer sur l’efficacité de ce régime il nous faut le définir.
La philosophie qui sous tend ce régime est la suivante : nos gènes n’ont évolué que de 0,02% depuis 40.000 ans. Ils ne sont donc pas adaptés au mode alimentaire actuel mais parfaitement à l’alimentation de nos ancêtres du Paléolithique, c’est-à-dire les hommes qui vivaient entre -3 millions d’années et -10 000 ans.
Aussi, en mangeant comme eux à l’époque nous perdrions du poids et préviendrions des maladies chroniques.
Il s’agit donc de manger beaucoup de végétaux non transformés, très peu de céréales et de légumes secs, pas de produits laitiers,mais par contre beaucoup de protéines.
C’est un anthropologue médical, l e Dr S. Boyd Eaton d’Atlanta qui en 1985 publia le premier un article dans lequel il émit l’hypothèse qu’il s’agit là de l’alimentation idéale pour l’homme moderne.
Ce régime semble être efficace. Plusieurs études y ont trouvé des bénéfices pour la santé : notamment sur le contrôle de la glycémie chez des patients diabétiques. Mais il faut faire attention à son aspect trop restrictif. Il semble en particulier difficile à tenir sur le long terme, surtout si l’on pratique une activité physique intense. De plus le régime paléo, avec ses apport importants en viandes, a pour conséquence l’ingestion de davantage de graisses saturées ; car la viande d’élevage d’aujourd’hui a peu de choses en commun avec le gibier d’il y a 3 millions d’années !
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