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Vous connaissez certainement le phénomène. Des jeunes qui s’accrochent au toit d’un RER en se filmant et postant leur video sur Youtube. Les médias appellent cela le «RER surfing». Depuis novembre, qulelques vidéos circulent.
Mais la question à laquelle je me propose de répondre aujourd’hui est différente. A plusieurs titres. D’abord parce qu’il ne s’agirait pas de RER mais d’un TGV. Ensuite car on se demande ici s’il est possible de courir sur le toit et non de simplement se tenir ou marcher quelques pas.
Le principal obstacle serait ici le vent, celui créé par le déplacement du train. Pour avoir une idée de la force qu’il peut engendrer pensez à celle qui pousse en arrière votre main quand vous la passer, en voiture, par la vitre. Ette force est bien sûr proportionnelle à la surface de l’obstacle. La main par la vitre, le corps sur le train.
Le corps d’un homme d’une taille et d’un poids moyens est de 2m2. A 100 km/h si 30% de cette surface subie la pression du vent, le corps subit une poussée de 35 kg.
Mais un TGV roule bien plus vite que cela. Ce type de train atteint régulièrement la vitesse de 320 km/h sur les lignes à grande vitesse. Or à seulement 300 km/h la poussée est de 300 kilos. Impossible alors de marcher ou de courir sur le toit du train.
On considère que cela devient très difficile de tenir debout à partir de 100km/h.
Récemment un homme de 21 ans s’est tué en tentant l’expérience sur un métro, pourtant moins rapide qu’un TGV. Il aurait percuté la verrière du toit de la station Bir-Hakeim, dans le XVe arrondissement de Paris.
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