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Cela se passe en Nouvelle Zélande. Là-bas dans le Pacifique, un fleuve vient d’être reconnu comme une personne juridique, une entité vivante par le Parlement.
Ce fleuve, le troisième plus long cours d’eau du pays, est considéré comme sacré par les Maori. La tribu Maori locale n’a cessé de se battre pour obtenir la reconnaissance de ses droits sur le fleuve depuis la fin du 19ème siècle.
La décision législative qui vient d’être prise est une reconnaissance de la connexion spirituelle entre ce peuple et son fleuve. Selon les termes de la loi ce cours d’eau est un être vivant unique, « partant des montagnes jusqu’à la mer, y compris ses affluents et l’ensemble de ses éléments physiques et métaphysiques« .
Désormais ses intérêts pourront être défendus directement devant les tribunaux simplement représenté par un membre de la tribu et un membre du gouvernement. Un peu comme pour un mineur. Le fleuve n’est donc pas la propriété de la tribu. Elle n’est est que son gardien.
L’iwi, c’est à dire les Maoris de cette région, a par ailleurs reçu 52 millions d’euros au titre des frais de justice mais aussi 30 millions de dollars pour améliorer l’état du fleuve.
Déjà en 2014, le parc national de Te Urewera, dans le nord du pays avait bénéficié d’un statut similaire.