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Il semblerait qu’extérioriser son mécontentement permette d’augmenter son espérance de vie. Il s’agit en tout cas des conclusions surprenantes d’une étude scientifique menée en Allemagne.
Pour résumer, les résultats montrent que les personnes qui intériorisent leurs émotions développent plus souvent des cancers ou souffrent d’hypertension.
Des chercheurs de l’Université d’Iéna, en compilant les résultats de 22 études portant sur la colère et sa répression portant sur plus de 6500 malades, expliquent que les organismes des individus anxieux par nature et qui gardent leurs émotions pour eux, connaissent des montées d’adrénaline et de glucocorticoides qui vont avoir pour effet de diminuer l’immunité et au contraire d’augmenter le risque de tomber malade.
Sur la totalité des personnes qui ont participé à l’étude, les chercheurs ont remarqué un risque cardiaque bien plus élevé chez ceux ou celles qui intériorisent trop leurs émotions négatives. Concrètement, ces répresseurs de colères auraient proportionnellement plus de risques que leur tension artérielle augmente. Et au bout d’un certain temps, cela peut créer de l’hypertension, des maladies cardiaques, voire même des cancers dans des cas extrêmes et plus rares.
Pour autant, il est préférable que la colère soit justifiée. Les chercheurs ajoutent qu’il faut aussi savoir se contrôler et ne pas râler à tout bout de champ.
Des résultats surprenants puisque le plus grand nombre d’accidents cardiaques dans la population se trouve quand même chez les colériques. En effet une étude parue dans The European Heart Journal indique qu’une personne en bonne santé a cinq fois plus de probabilités de subir un infarctus dans les deux heures après s’être énervée. Les chances d’être frappé d’un AVC sont aussi trois plus fortes.
Ce qui est dangereux ici serait la successsion d’états colériques. S’énerver plusieurs par jour se traduirait par un risque de sbir une crise cardiaque par an 158 fois supérieure à ceux dont les colères sont mensuelles.
Enfin les auteurs de la première étude conclut de façon très contestable que ces résultats expliqueraient pourquoi les Espagnols et les Italiens bénéficient en moyenne d’une espérance de vie supérieure à celle des Britanniques de 2 ans. Les peuples latins étant les plus expressifs. Une explication qui semble pour le moins légère compte tenu de la multitude des différences dans le style de vie de ces populations !
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