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De nombreuses études semblent montrer que croire en Dieu améliore la santé.
À partir de 1977 et pendant 22 ans, une université américaine a étudié l’état de santé de plus de 120.000 personnes. Résultat : les croyants vivraient en moyenne 29 % plus vieux que les non-croyants.
Au-delà de cette étude, citons cette autre qui cumule 850 études différentes portant sur la dépression et l’anxiété et qui montre là encore un meilleur état de santé chez ceux qui croient en Dieu, avec pour conséquence un taux de suicide inférieur.
Il faut tout de suite tempérer ce dernier résultat en disant que la plupart des religions prohibent le suicide. Aussi il vaut mieux s’attacher aux critères de la dépression et de l’anxiété plutôt qu’au passage à l’acte suicidaire.
De plus croire en l’au-delà n’apporterait pas que des bénéfices puisque cela peut également pousser certaines personnes à adopter des comportements néfastes pour leur santé, s’en remettant à Dieu plutôt qu’à des analyses ou traitements médicaux.
Mais une question subsiste. Est-il possible de localiser dans le cerveau humain le siège de la croyance ou au moins les éléments favorisant son apparition. Car tout de même, avec 6 personnes sur 7 sur Terre qui pensent qu’il existe une vie supérieure, il doit bien y avoir dans le cerveau humain des zones qui expliquent une telle prévalence.
Ainsi certains scientifiques semblent aujourd’hui convaincus que la croyance est chimiquement programmée. Croire en Dieu rendrait en effet les gens plus heureux car elle ferait monter le taux de sérotonine, une molécule impliquée dans les sensations de bonheur.
De même les pratiques religieuses telles la prière, participent à la sensation d’une présence divine en impliquant certaines zones du cerveau très définies dont le cortex pariétal, qui traite la perception des limites de notre corps et qui se trouve inhibée lors des prières ou des exercices de méditation. Cet état chimique favoriserait la sensation de transcendance.
