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Il n’est pas possible d’oublier complètement sa langue maternelle, c’est-à-dire la première langue qu’un enfant apprend. En revanche on peut tout à fait la perdre en partie. C’est le cas de certaines personnes qui vont apprendre une deuxième langue et ne plus pratiquer que celle-ci jusqu’à devenir bilingue.
Dans ce cas celui qui apprend une nouvelle langue transfère des connaissances d la langue maternelle vers la langue apprise et les compétences linguistiques dans sapremière langue peuvent être amenées à décliner.
Ce sera surtout le cas si la langue natale n’est plus pratiquée ou si l’apprentissage de la deuxième langue de par sa structure même nécessite une adaptation majeure du cerveau. Il peut alors lui devenir difficile de jongler entre ces structures et au final favoriser un mécanisme sur l’autre.
Ainsi il est rare de trouver des locuteurs bilingues possédant de manière complètement équilibrée les deux langues. Dans la plupart des cas, l’une d’elles est temporairement plus active. On voit dès lors apparaitre des confusions ou l’oubli de certains mots.
Beaucoup de facteurs entrent en jeu dans la dominance linguistique, y compris d’ordre sociologique et psychologique, qui peuvent avoir une influence sur la dominance linguistique.
Mais la langue d’origine peut revenir dans les émotions et les rêves. Les psychanalystes disent d’ailleurs que l’on peut parler dans une langue et rêver dans une autre.
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