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Le hara-kiri ou seppuku (utilisé à l’écrit et qui signifie « coupure au ventre ») est, vous le savez, une forme rituelle de suicide masculin par éventration pratiquée au Japon. Elle y est apparue au 12e siècle chez les samourais et fut abandonnée en 1868.
Dans la tradition, cet acte était réalisé dans un temple en s’ouvrant l’abdomen à l’aide d’un sabre court ou d’un poignard, dans le but de libérer son âme. La coupe (si on peut dire) devait traditionnellent être effectuée dans dans la largeur, sous le nombril.
S’y ajoutait parfois une coupe verticale, marquant une plus grande volonté encore d’expiation.
Pour les moins courageux enfin, il était aussi possible de demander à un ami de couper sa tête.
Mais dans quelles situations cet acte était-il réalisé ? La plupart du temps quand un guerrier estimait immoral un ordre de son maître et refusait de l’éxécuter, ou pour échapper à l’ennemi après une défaite. Péché impardonnable dont il fallait se repentir. Avec le temps le seppuku a également servi à tout simplement racheter ses fautes, ou se laver d’un échec personnel.
A noter que ce rituel était exclusivement masculin. Les femmes nobles et épouses de samouraïs elles, se soumettaient à une autre joyeuse tradition, le jigai, consistant à se trancher la gorge avec un poignard.
Minamoto no Tametomo aurait été le premier homme et samouraï, en 1170, à pratiquer le seppuku. Connu comme un puissant archer la légende raconte qu’il coula un navire avec une seule flèche et que par sa force, il pouvait aussi transpercer n’importe quelle armure avec une flèche.
Il aurait ainsi pris exemple sur les femmes chinoises, lesquelles accusées d’avoir enfanté l’enfant d’un autre homme que leur époux, s’ouvraient le ventre de désespoir afin de prouver leur fidélité.
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