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D’abord précisons qu’il ne s’agit nullement ici de porter un jugement esthétique sur ces objets. Les boules à neige décoratives plaisent à certains et cela justifie pleinement que l’on s’interroge sur leur origine. Qui a eu l’idée de mettre au point ces curieux objets sphériques en verre ou en plastique transparent.
L’histoire de cette boule semble remonter à 1878, année durant laquelle l’Exposition universelle est organisée à Paris et où les maîtres-verriers sont mis à l’honneur.
L’histoire n’a malheureusement pas retenu les noms des 7 artisans qui les ont fabriquées et exposées, mais des commissaires américains rapportèrent bien que furent présentés au public « des presse-papiers de verre soufflé, emplis d’eau, montrant à l’intérieur une figurine d’homme s’abritant sous un parapluie » et que « ces boules contiennent aussi une poudre blanche qui, en retournant le presse-papier, tombe en imitant une tempête de neige ». A noter qu’aucun brevet ne fut déposé par les maîtres-verriers.
Pour Jérôme Montchal, Docteur en histoire de l’art et collectionneur de boules à neige la première boule serait l’oeuvre d’un verrier parisien, certainement Pierre Boirre, directeur de la verrerie et cristallerie des Lilas. Il aurait été inspiré d’un presse-papier italien, le millefiori, un galet en verre transparent avec des inclusions colorées.
Ce qui est certain, c’est que trois Expositions universelles plus tard, de nouveau à Paris, en 1889 avec l’inauguration de la tour Eiffel, une boule à neige enfermant une miniature de la tour rencontra un vif succès. S’en est suivi toute une série de modèles différents, souvent religieux. À partir des années 1960 le plastique remplaça le verre et la production se fit largement depuis Hong Kong.
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