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Un «calepin» est un petit carnet dans lequel on prend des notes. Cet étrange terme vient d’un moine italien nommé Ambrogio Calepino, qui fut l’auteur au tout début du 16ème siècle d’un dictionnaire en latin-italien (auquel il ajouta par la suite le grec et l’hébreu) publié exactement en 1502. Ce savant et religieux de l’ordre des Augustins consacra sa vie à l’écriture de ce dictionnaire polyglotte.
Son succès fut considérable dans toute l’Europe à tel point qu’il fut traduit dans de nombreuses langues. A final il le fut en onze langues, le tout dans le même ouvrage ! Il est aujourd’hui encore possible de se le procurer puisqu’il a été retravaillé par Paolo Manuzio, fils d’un célèbre imprimeur vénitien.
Ce livre fut tout logiquement surnommé « calepino » en l’honneur de son auteur. En français cela donna « calepin ». Pourtant on ne peut pas dire que ce calepino était un calepin ! Il s’agissait plutôt d’un très volumineux dictionnaire contenant une somme d’informations considérable pour un seul volume.
Malgré son caractère encombrant ses heureux possesseurs l’emmenaient souvent avec eux quand ils voyageaient car l’ouvrage était une vraie référence pour les voyageurs. Beaucoup l’augmentaient d’annotations personnelles, notamment pour ajouter des mots manquants et leur traduction.
Jusqu’au XVIIIe siècle, c’est-à-dire pendant plus de deux siècles, un calepin a signifié un dictionnaire. Ce n’est qu’après que progressivement, le calepin s’est mis à désigner non plus ce dictionnaire devenu bien trop encombrant mais un carnet de note vierge, une sorte de bloc-notes.
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