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Plus de 700.000 élèves passent le bac chaque année. Répartis dans plus de 4.400 centres d’examen, ils planchent en tout sur 2.900 sujets différents. Cela donne 4 millions de copies à corriger que se répartissent 170.000 examinateurs et correcteurs, qui pour la petite histoire sont rémunérés 5 € par copie et 9,6 euros pour les épreuves orales. Le bac coûte, en correction, 80 euros par élève.
Mais revenons aux feuilles d’examen. Que deviennent ces 4 millions de copies une fois que leur correction est finie ?
Elles ont comme tout sur cette Terre, vocation à disparaitre ! Mais pas immédiatement. Au mois de juillet les premiers résultats tombent. Les copies sont alors conservées dans les centres d’examen et consultables sur place pendant 72 heures par les élèves eux-mêmes qui veulent contester les résultats avant de passer les épreuves orales.
Ensuite elles rejoignent les archives des rectorats dans les académies, pour une durée d’un an. Les élèves peuvent alors en réclamer la photocopie qui peut leur être adressée par la poste à leur frais. Cette procédure peut être effectuée afin de demander une révision de la note ou tout simplement pour garder une copie du travail comme souvenir.
Ce n’est qu’en juin de l’année suivante que les copies du bac sont détruites, juste avant les épreuves du bac suivant. Mais leur utilité ne s’arrête pas là puisqu’elles sont recyclées à différentes fins… notamment pour devenir du papier toilettes !
Au delà d’un an il ne reste donc plus rien de ces copies sauf pour un échantillon conservé, destiné aux archives et aux historiens. Ainsi tous les 5 ans, on prélève un échantillon représentatif de chaque filière, conservé aux archives départementales et consultable seulement au bout de 50 ans.
A noter que parmi les 700.000 candidats, 53% passent le bac dans la filière générale, 28% un bac professionnel, et 19% le bac technologique. Et seule une infime minorité (2,8%) passent les épreuves en candidats libres. Le tout pour un coût total de 57 millions d’euros.