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Non, pour une raison très simple : tous les nutriments présents dans la viande rouge et dont notre corps a absolument besoin peuvent être fournis à notre organisme par d’autres aliments. Il est donc possible de ne plus manger de viande rouge sans courir aucun danger.
La viande rouge est riche en fer héminique, en acides aminés indispensables, en vitamine B12 et en oméga-3. Tous essentiels, on peut trouver tous ces composés séparément dans d’autres aliments.
Pour la vitamine B12 il suffit de manger des œufs et des produits laitiers. Quant aux protéines animales il est possible de s’en passer en les remplaçant par des protéines végétales, si et seulement si on fait attention aux associations. Pour bénéficier de tous les acides aminés il faut combiner légumineuses et céréales. Enfin s’agissant des acides gras oméga-3, il suffit de manger des poissons gras.
On le voit, la viande rouge n’est pas du tout obligatoire pour être en bonne santé, à condition d’avoir une alimentation équilibrée et réfléchie. Car sinon les conséquences ne sont pas à prendre à la légère. Par exemple si l’organisme manque de vitamines B12, il pâtira d’un manque de globules rouges dans le sang.
Sans le niveau de protéines nécessaire les muscles fondront. Des conséquences d’autant plus graves chez les enfants et les personnes âgées.
Les raisons qui poussent certains d’entre nous à arrêter la viande sont nombreuses. Vous avez peut-être entendu celui-ci : les végétariens vivraient plus longtemps que les omnivores. Qu’en est-il ? Question délicate. Une récente étude tend à montrer qu’en effet, en moyenne, le risque de décès à âge égal des végétariens est inférieur.
Ainsi cette étude menée sur plus de 40 000 Britanniques révèle par exemple que le risque de mourir d’une maladie cardio-vasculaire est 30% plus faible chez les végétariens, et ce grâce à leur plus grande consommation de fruits et légumes et plus faible en graisses saturées.
D’autres critères montrent une meilleure santé générale : l’indice de masse corporelle moyen des végétariens est de 23,4 contre 24,9 pour les omnivores.
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