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On savait déjà que dès la 16ème semaine de grossesse, le bébé était capable d’être stimulé par la musique. On savait également que nous commençons à apprendre les sons in utero en écoutant la voix de notre mère. Et nous avons conscience des sons spécifiques de notre langue maternelle avant de naître.
Mais on sait aujourd’hui qu’une fois né, la musique permet, selon les résultats d’une étude publiée dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences, d’acquérir les variations de sons et de rythmes. Cela aurait un impact considérable sur l’apprentissage de la parole des bébés.
Les chercheurs ont procédé à la comparaison du niveau d’apprentissage de 20 enfants de neuf mois apprenant à reproduire des rythmes musicaux en tapant sur un tambour, à celui de 19 autres enfants jouant eux avec des jouets traditionnels.
Les bébés ont pendant 30 jours suivi 12 sessions d’un quart d’heure durant lesquelles ils devaient battre la mesure sur des chansons pour enfants à trois temps.
A la fin de l’étude, pour la première fois les scientifiques ont noté que les enfants ayant bénéficié de ces sessions avaient développé des réactions cérébrales plus intenses et étaient capables de mieux détecter des nuances et changements de sons et de rythmes que les autres enfants. Et pas seulement des sons musicaux, aussi les sons de la parole !
La conclusion est qu’écouter de la musique, être exposé à des rythmes tôt, peut améliorer la capacité à détecter d’autres rythmes dans le langage cette fois et même à les anticiper, ce qui est fondamental pour acquérir la capacité de parler.
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