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Cesser de fumer ferait grossir. On le sait cette perspective gêne plus d’une personne dans sa volonté d’arrêter le tabac. Mais est-ce une réalité scientifique ?
Si certains éléments vont dans ce sens, d’autres permettent d’en relativiser la portée, tous les fumeurs n’étant pas logés à la même enseigne.
Alors d’abord un constat. Cest vrai, arrêter de fumer semble faire grossir. De nombreuses études signalent en effet une prise de poids moyenne, parfois notable, chez les personnes décidant d’arrêter de fumer.
La première raison tient au fait que le fait de fumer permet, en soi, de dépenser des calories. Par ailleurs, la nicotine a tendance à limiter l’appétit. Il s’agit également d’une substance qui procure du plaisir.
Durant le sevrage, par conséquent, l’organisme brûle moins de calories. En manque, les personnes cherchent à remplacer la nicotine par quelque chose qui leur procure autant de satisfaction. À cet égard, la nourriture semble la plus appropriée pour remplacer le tabac.
Enfin la privation, plus ou moins subite, de ses cigarettes quotidiennes, va mettre le fumeur de méchante humeur. Pour calmer son irritation, il aura alors tendance à grignoter et à manger plus qu’avant.
Et puis, pour une équipe de chercheurs suisses, les kilos en trop ne viendraient pas seulement de ces comportements. Ils ont en effet observé que l’arrêt du tabac avait entraîné un changement dans la flore intestinale des personnes concernées.
Mais la prise de poids n’est pas la même pour tous. Une étude américaine récente tendrait en effet à prouver que tous les fumeurs ne sont pas concernés au même titre par une prise de poids consécutive à un arrêt du tabac.
Pour mener à bien leur travail, les chercheurs ont pris en compte l’indice de masse corporelle d’un groupe de personnes et le nombre de cigarettes quotidiennes. Leur étude a porté sur un large échantillon de personnes et sur une longue période. Résultat: la prise de poids, sur le long terme, est bien constatée chez toutes les personnes observées. Mais on constate une nette différence de degré entre les fumeurs moyens, dont la prise de poids est modérée, et les gros fumeurs, qui grossissent beaucoup plus.