Économie

Qui était Aloïs Schumpeter ?

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Économiste de formation, Joseph Aloïs Schumpeter est un penseur atypique qui a produit une analyse du fonctionnement de l’économie politique. Théoricien de l’innovation et des « cycles économiques », cet idéologue autrichien a, en effet, mis la dynamique du changement au cœur de son système, lequel décrit avec précision les évolutions historiques et sociales liées au progrès technologique.

Né en 1883, en Moravie (dans l’actuelle Tchéquie), Joseph Aloïs Schumpeter est le fils d’un riche industriel autrichien. Après avoir reçu une solide éducation aristocratique, le jeune homme entreprend des études d’économie et de droit à l’Université de Vienne, pour finir par y obtenir un doctorat (en 1906).
Haut lieu de la réflexion économique, Vienne est alors l’endroit idéal pour disserter sur les vices et les vertus du capitalisme, alors en pleine essor dans le monde occidental.

Inspiré par les théoriciens de l’école autrichienne (von Wieser, von Böhm-Bawerk, Menger, etc.), Joseph Schumpeter publie la thèse « Nature et contenu principal de la théorie économique », en 1908, ce qui lui permet d’obtenir une chaire d’économie politique à l’université de Czernowitz, un an plus tard.

Le jeune enseignant poursuit son parcours de théoricien, en publiant – en 1911 – ce qui restera, a posteriori, son ouvrage majeur : « Théorie de l’évolution économique ». Dans cet ouvrage très dense, l’économiste s’éloigne du cadre néoclassique pour proposer une vision de l’histoire économique originale, où la dynamique du changement est principalement impulsée par les entrepreneurs ; et le processus de destruction créatrice engendrée par l’innovation technologique.

En proposant une analyse centrée autour des influences de l’innovation technologique, Joseph Aloïs Schumpeter inaugure ce que l’on appelle le courant de « l’évolutionnisme économique ». En mutation permanente, l’économie capitaliste serait, ainsi, continuellement alimentée par le progrès technique, dont les « grappes d’innovation » façonneraient des cycles économiques plus ou moins longs et fructueux.
Ainsi, une innovation majeure dite « de rupture » révolutionnerait un pan de la technique de production, ce qui mènerait par la suite à l’apparition d’autres innovations « filles », l’ensemble du processus constituant une fameuse « grappe ».

Générés par le progrès technique, les cycles industriels connaîtraient, quant à eux, plusieurs phases parmi lesquelles la période de croissance (créatrice d’emploi), ou celle de dépression (menant à la faillite d’entreprises dépassées).

Bien qu’ayant mis l’entrepreneur à la tête de ce processus vertueux, Schumpeter fit néanmoins la prédiction de la fin du capitalisme, en pointant du doigt la concentration inévitable du capital qui mènerait à la constitution nocive de monopoles économiques.

L’ensemble de ce système constitue ainsi une analyse nuancée de l’économie politique, laquelle maintient – encore aujourd’hui – son auteur dans la catégorie des penseurs hétérodoxes.

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