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Deux scientifiques, l’un américain l’autre britannique, viennent d’émettre une étrange hypothèse. Et je l’ai trouvé intéressante.
Partant de l’idée qu’une civilisation avancée aurait pu exister sur terre voilà 55 millions d’années, ils se demandent quelles traces elle aurait pu laisser. C’est ce que l’on peut appeler l’hypothèse silurienne, du nom donné à cette supposée civilisation.
De nombreuses traces effacées
Une civilisation disparue de la surface de la terre depuis 55 millions d’années pourrait-elle laisser des vestiges? Cette date a été choisie parce qu’elle nous entraîne dans un passé extrêmement lointain et que cette période est déjà marquée par un réchauffement climatique, étalé sur un temps beaucoup plus long il est vrai.
De cette hypothétique civilisation, nous n’aurions plus la moindre trace archéologique. Nous ne trouverions pas de tombes ou d’objets ni de vestiges d’anciennes cités.
Même les déchets, comme le plastique, qui ont pourtant besoin d’un temps très long pour se dégrader, se seraient dissous dans la nature.
Mais d’autres vestiges encore repérables
Toute trace de ces peuples, s’ils avaient existé, ne se serait pourtant pas évaporée. En effet, des témoins de l’activité humaine de cette lointaine civilisation subsisteraient encore. Il en serait de même de nos propres civilisations si, dans 55 millions d’années, des chercheurs du futur décidaient de les rechercher.
Si les hommes de cette ancienne civilisation pratiquaient l’agriculture intensive, comme leurs lointains descendants, des traces des engrais utilisés, souvent à base d’azote, seraient encore détectables dans les sols au bout de 55 millions d’années.
Les chercheurs pourraient encore trouver des traces de métaux rares, nécessaires à l’élaboration des appareils électroniques, et s’étonner de l’utilisation massive de carbone, peut-être employée pour produire de l’énergie.
Une hypothèse sans doute difficile à vérifier
Mais l’absence de telles traces dans le sol ne signifierait pas pour autant qu’une civilisation « silurienne » n’ait pu exister voilà 55 millions d’années.
Il se pourrait en effet que cette civilisation ait, tout comme la nôtre, transformé trop vite la planète pour qu’elle ait pu laisser des traces durables de son passage. Mais une utilisation trop précautionneuse des ressources, sur une période plus longue, ne laisserait sans doute pas davantage de vestiges.
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