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La nécessité d’une transcription rapide et fidèle de la parole, dans les réunions ou les discours, s’est toujours fait sentir. La mise au point des claviers « vélotypes » représente, à cet égard, un progrès notable.
Des claviers pas comme les autres
C’est dans les années 1930 que sont mises au point les premières machines permettant une transcription rapide de la parole. Jusqu’à nos jours, divers perfectionnements, comme l’intégration d’un logiciel électronique, en ont amélioré l’efficacité.
Un clavier « vélotype » ne ressemble guère à un clavier ordinaire, ni aux machines des sténotypistes. Son utilisateur se comporte un peu comme un pianiste face à son instrument. Au lieu de faire ses gammes, il compose des syllabes.
Un logiciel, incorporé au dispositif, se charge de reconnaître les mots et de donner de la cohérence à l’ensemble. Si ce clavier permet de taper deux à trois fois plus vite qu’un clavier ordinaire, il ne peut pourtant pas suivre la rapidité de la parole humaine.
Si le « vélotypiste » doit retranscrire la parole d’un orateur pressé, il lui faudra donc faire des efforts supplémentaires de synthèse.
Des applications concrètes
La « vélotypie » est de plus en plus utilisée pour permettre à des personnes malentendantes de suivre certaines interventions à la télévision.
Depuis plus de vingt ans, des spécialistes offrent ainsi des services appréciés lors de la retransmission télévisée des questions au gouvernement, qui lui sont posées, en principe, une fois par semaine.
Par ailleurs, le Président Macron a fait appel à des « vélotypistes » pour retranscrire en direct les allocutions qu’il a eu l’occasion de prononcer en mars 220, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Cette technique est également appréciée lors de colloques ou de séminaires, même si, dans ces occasions, elle n’est pas encore généralisée.
Depuis une loi de 2005, qui promeut l »égalité des droits pour les personnes handicapées, les demandes de sous-titrage d’émissions se multiplient. Dans ce cadre, la « vélotypie » apporte un précieux concours.
Cependant, l’impossibilité d’atteindre au rythme de la parole produit un certain décalage entre les mots prononcés et leur transcription écrite. Elle explique aussi la nécessité de condenser ou de reformuler certaines parties d’un discours ou d’une intervention.
