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Le graphène est un matériau qui pourrait supplanter définitivement le silicium, dont les propriétés de conductivité, de stabilité et de résistance font qu’il compose, vous le savez, la quasi-intégralité des circuits électroniques qui nous entourent.
Découvert en 2004 en Angleterre, deux scientifiques ont reçu 6 ans plus tard le prix Nobel de physique pour leurs travaux sur ce graphène. Les chercheurs ont été capables de l’isoler en 2004. Il s’agit simplement d’ultra fines tranches de cristal de graphite, celui-la même qui compose les mines de crayons. Il est composé uniquement d’atomes de carbones assemblés en une structure hexagonale de type « nid d’abeilles ». De l’épaisseur d’un atome, il faudrait en empiler 3 millions pour obtenir un morceau de graphite d’un millimètre d’épaisseur.
Parfaitement pur , les électrons s’y déplacent à grande vitesse. Et sa taille minuscule autorise toutes les miniaturisations de composants électroniques.
Enfin il est souple, transparent et sa résistance à la casse est près de 200 fois supérieure à l’acier pour un poids six fois moins important.
Mais son inconvénient majeur est son cout prohibitif. ême si ce chiffre a été contesté, selon certaines sources, un mètre carré de graphène reviendrait à 600 milliards d’euros. Il n’en reste pas moins qu’une perspective d’avenir pour le graphène serait la fabrication d’une nouvelle génération de transistors ultra rapides, de dimension nanométrique.
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