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Élaborée, en 1975, par l’ornithologue israélien Amotz Zahavi, la théorie du handicap rend compte de la manière dont, dans certaines espèces animales, les femelles sélectionneraient de préférence les mâles capables de produire certains signaux. Elle permettrait notamment d’expliquer la présence, chez certains animaux, de caractères sexuels secondaires, a priori inutiles.
Un signe de supériorité
Quand le paon mâle déploie sa queue majestueuse, les couleurs chatoyantes de ses plumes ne ravissent pas seulement le visiteur, elles attirent aussi l’attention des femelles. Et plus la queue est touffue, plus la femelle est intéressée.
Elle n’est pas tant séduite par son aspect esthétique que par la supériorité qu’elle révèle. En effet, si ce mâle a pu résister à ses prédateurs en étant encombré d’un appendice qui alourdit sa marche et gêne son envol, c’est qu’il surpasse ses congénères.
Les paons pourvus des queues les plus exubérantes seront donc choisis par les femelles, sûres d’assurer leur survie et celle de leur progéniture. Et c’est ainsi que, d’après la théorie du handicap, des caractères sexuels secondaires, a priori sans grande utilité, s’inscriraient dans le patrimoine génétique et se transmettraient aux générations suivantes.
Un gage de survie
La théorie du handicap ne se vérifie pas seulement au sein de la même espèce. Elle pourrait aussi s’inscrire dans la stratégie de défense de certains animaux.
Ce serait ainsi le cas pour les gazelles. Poursuivies par des prédateurs, elles ont tendance à ralentir leur course pour faire des bonds désordonnés. Certains spécialistes pensent qu’il s’agit là d’une manière d’avertir leurs congénères du danger qu’ils courent.
Mais une autre explication, relevant de la théorie du handicap, est possible. En sautant, la gazelle enverrait un message au félin qui la pourchasse. La décélération de sa fuite, par des sauts qui la ralentissent, montrerait au prédateur que la gazelle a suffisamment de réserve d’énergie pour s’offrir le luxe de ce parcours en zigzag.
C’est une façon d’avertir le guépard, ou le lion, qu’il ne parviendra jamais à rattraper une gazelle aussi rapide. Il aurait donc tout intérêt à s’en prendre, sans plus tarder, à un animal plus lent.
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