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Le Manneken-Pis est l’un des symboles les plus connus de Bruxelles. Cette célèbre statuette a traversé les siècles et rend hommage au sens de l’humour des Belges. Même si elle fut l’objet de nombre d’histoires, ses origines demeurent obscures.
Un thème artistique fréquent
Cette petite statuette de bronze, dont la copie est toujours visible au centre de Bruxelles, représente, comme chacun sait, un enfant nu en train d’uriner.
Le Manneken-Pis est loin d’être une représentation isolée. Le thème de l’enfant urinant, se mêlant à celui des « putti », ces Amours joufflus et rieurs, inspira en effet de nombreux artistes.
Des fontaines ornées de statuettes de ce type existent à Florence. Ces petits êtres espiègles sont souvent représentés, toujours en train de se soulager, par de nombreuses toiles, sculptures ou gravures.
Le thème semble remonter à l’Antiquité, où la miction du dieu grec Éros, ou de son équivalent romain Cupidon, symbolisait la fertilité et l’expression débordante de la joie.
Il est donc très possible que le Manneken-Pis de Bruxelles s’inscrive dans cette longue tradition artistique.
Histoires et légendes
Comme l’origine réelle de la statuette est mal connue, elle donna lieu à tout un ensemble de légendes et d’histoires pittoresques.
L’une d’elle prétend que la statue fut érigée par un puissant personnage à l’endroit où il retrouva son jeune fils en train d’uriner. Une autre met en scène un jeune garçon courageux. Apercevant la mèche allumée d’une bombe, qui menaçait la ville d’un incendie, il n’imagina pas de meilleur moyen de l’éteindre que de verser sur elle un flot d’urine.
D’autres histoires, tout aussi pittoresques, courent encore sur le compte du petit enfant facétieux. D’après l’un de ces contes, le Manneken-Pis conserverait le souvenir d’un enfant condamné, pour expier la faute de son père, à rester petit et à uriner sans cesse.
Dans la même veine, une autre légende a pour cadre la maison d’une sorcière. Un petit enfant a coutume de se soulager sur un de ses murs. Pour le punir, la sorcière veut le transformer en statue. Mais, déjouant le sortilège, un homme pieux remplace l’enfant par une vraie statue.