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Voyager en avion nous expose à des doses plus fortes de radiations que sur Terre, des radiations provenant du rayonnement cosmique. Ceci étant, vous allez voir, il convient de relativiser et de tenir compte des précautions prises par les autorités concernées.
Venant du soleil, des étoiles ou des profondeurs de l’espace galactique, des particules cosmiques atteignent sans cesse notre planète. À des doses significatives, elles peuvent s’en prendre à nos cellules et provoquer des maladies graves, comme les cancers.
Cependant, nous n’avons pas à les craindre sur Terre. L’atmosphère et le magnétisme terrestres nous en protègent. Par contre ce n’est plus tout à fait le cas en altitude. Plus l’on s’élève dans l’atmosphère, moins celle-ci joue son rôle de bouclier.
Par conséquent, les passagers d’un avion, et, a fortiori, le personnel de bord, sont davantage atteints par les rayonnements radioactifs. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le personnel navigant est classé dans une catégorie spécifique, comprenant des personnes susceptibles d’être exposées à un rayonnement plus intense.
De ce fait, les pilotes, les hôtesses et les stewards sont considérés comme des personnels courant des risques particuliers. Leur profession semble en effet davantage touchée que d’autres métiers par de nombreux types de cancer.
De la même façon le passager d’un avion sera soumis à des radiations plus fortes que sur Terre. Mais leur intensité est malgré tout des plus modestes. Jugez plutot: un vol Londres-New York, par exemple, est au tout au plus l’équivalent, en terme de radiations, d’une radiographie dentaire.
Par contre concernant le personnel navigant, des mesures de surveillance particulières sont prises dans certains pays. Par ailleurs, depuis 2001, une directive européenne exige des compagnies aériennes qu’elles contrôlent le taux de radioactivité après chaque vol.
En outre, certains organismes internationaux habilités font, de façon régulière, des recommandations souvent suivies. Elles invitent notamment les membres d’équipage à limiter le nombre de vols à longue distance. Surtout s’ils doivent passer au-dessus des pôles, où le degré de protection est encore plus faible.
Les passagères ou les membres du personnel enceintes sont également incitées à prendre des précautions particulières, notamment au cours des trois premiers mois de la grossesse.
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