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A priori le sommeil forcé par l’anesthésie générale empêche de rêver. Une inconscience totale. C’est ce que l’on dit d’ordinaire de l’effet d’une anesthésie générale. Dans cette situation, le cerveau serait comme déconnecté du reste du corps et la personne plongée dans un état d’inconscience par l’action des produits hypnotiques.
Mais une nouvelle étude scientifique suédoise renouvelle nos connaissances sur le fonctionnement du cerveau durent les anesthésies. Elle démontre en effet que les patients qui la subissent seraient encore capables de rêver.
Ces chercheurs ont soumis des personnes volontaires à une anesthésie générale et ont constaté que certaines avaient bien pu rêver. Comment s’y sont-ils pris puisque, en principe, une telle anesthésie provoque une amnésie?
Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont endormi leurs patients en deux temps. Après leur avoir administré une première dose de produits anesthésiques, ils les ont réveillés afin de pouvoir recueillir leurs impressions. Puis ils les ont rendormis, avec une dose plus massive, avant de les réveiller à nouveau. À chaque réveil, les chercheurs ont constaté que certaines personnes se souvenaient d’avoir rêvé.
S’il était démontré que les patients sous anesthésie générale faisaient des rêves, on aurait la preuve expérimentale que, dans cette situation particulière, le cerveau n’est pas totalement déconnecté et que l’inconscience du patient n’est pas totale.
Mais les rêves sous anesthésie ressemblent-ils en tous points aux songes ordinaires? En tous cas, des chercheurs hongrois ont pu montrer que, soumis à certaines techniques de suggestion, les patients endormis incorporent à leurs rêves des aspects liés aux situations suggérées. C”est un signe.
D plus les rêves des patients anesthésiés contiennent aussi des éléments qui ont pu être influencés par l’environnement du lieu où a eu lieu l’anesthésie.
Mais ces chercheurs n’excluent pas que les rêves constatés soient aussi le fruit d’hallucinations provoquées par les substances utilisées pour l’anesthésie.
Ainsi doit-on donne rle nom de rêve, au sens traditionnel du terme, à ces images mentales sous anesthésie générale ? La question n’est pas encore tout à fait tranchée.
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