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La première expression certes un peu vieillote, « avoir du toupet », consiste vous le savez, à avoir du culot, parvenir à réaliser des choses qu’un personne lambda n’ose pas accomplir. Cette formule date du 16ème siècle et son origine réside en Italie !
Les seigneurs pouvaient alors avoir recours à des « bravis », sortes de tueurs à gages, afin de se débarrasser d’opposants. Comme ce genre de mission avait un caractère dangereux, ils devaient conserver l’anonymat le plus total.
Aussi pour commettre leurs forfaits ils se cachaient derrière une large mèche de cheveux rabattue sur le front, appelée « toupet ». Ils pouvaient la positionner de deux façons: soit la laisser retomber sur le visage pour cacher leur identité soit la masquer sous un chapeau quand ils n’étaient pas en mission. Autre attribut des navi, une barbe souvent fournie.
La technique de ces assassins pour se dissimuler est devenue si célèbre qu’elle traversa la frontière. En français sa référence servit à désigner le plus souvent une audace verbale.
Ensuite, seconde expression du jour, « tirer son épingle du jeu ». On peut l’utiliser, je ne vous apprends rien, pour signifier “se tirer d’affaire”, tirer un bénéfice d’une situation ou du moins à s’en retirer sans perte.
Cette expression est assez ancienne. Elle semble remonter au 15ème siècle et viendrait d’un jeu prisé des petites filles: le jeu dit « des épingles ». Il consistait à l’aide d’une balle qu’elles envoyaient contre un mur, à déloger des épingles qui avaient été préalablement mises dans un cercle sur le sol. L’objectif de chaque joueuse était alors de récupérer au moins l’épingle mise en jeu.
On comprend donc aisément pourquoi « tirer son épingle du jeu » prit le sens de réussir à sauvegarder ses intérêts.
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