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“Prendre une veste” signifie subir un échec. On voit apparaitre cette expression au 19e siècle. Elle vient d’un jeu de mots. Aux cartes quand un joueur perdait une partie en n’ayant marqué aucun point, on disait qu’il avait «pris un capot».
“Capot” est proche de “capote” qui désignait (avant que ce mot soit utilisé pour les voitures) un long manteau à capuchon pour sortir sous la pluie, souvent porté par les soldats. Or par plaisanterie durant la seconde moitié du 19e siècle les participants à une partie de cartes dans laquelle il y avait eu un joueur n’ayant marqué aucun point, semblent s’être mis à dire que le perdant avait “pris une capote”.
Une capote étant bien une sorte de veste, l’expression se simplifia en utilisant ce dernier mot tout en conservant son sens dans le cadre ou en dehors des cercles de jeu.
Quand on donne trop d’importance à un événement qui n’en mérite pas tant, ou quand on met en relief un élément, on dit qu’il est « monté en épingle ».
Contrairement à ce que vous pouvez penser, la formule n’a rien à voir avec le monde de la couture. Elle trouve son origine dans le monde de la bijouterie. Par souci d’esthétisme ou d’élégance, la mode vit le jour par le passé d’accrocher des épingles aux chapeaux ou aux cravates. Ces épingles pouvaient par ailleurs être «montées» c’est-à-dire serties par un joaillier. La tête de l’épingle pouvait alors s’orner d’une pierre précieuse.
Par cette opération, une vulgaire épingle en fer se transformait en objet luxueux. Avec le temps l’expression quitta le monde du vêtement pour être utilisée dans tous les domaines.
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