Le mot “licencié”, utilisé quand une personne perd son travail, date du Moyen Age, et vient plus précisément du vocabulaire militaire médiéval.
En effet à cette époque, lorsqu’une campagne militaire se terminait, les chefs qui étaient soit les seigneurs soit les généraux rendaient aux soldats ce qui s’appelait leur « licence », mot qui vient du latin « licentiare » qui signifie « autoriser ». Par cet acte il les autorisait à disposer librement d’eux-mêmes. On dirait aujourd’hui qu’ils n’étaient plus mobilisés.
Il s’agit d’une époque où l’armée n’était pas comme aujourd’hui entièrement professionnelle. Une partie des effectifs était constituée de civils (beaucoup étant paysans) qui pouvaient donc après avoir reçu la licence, retourner dans leur foyer.
Même si la pratique n’a plus eu cours par la suite, le langage a conservé le terme en l’appliquant à tous les domaines profesionnels mais en prenant toutefois une connotation négative puisque si l’employé retrouve effectivement sa liberté il connait immédiatement le chomage !
Quant au second terme, les “potins” pour désigner les ragots colportés sans que soit vérifiée l’information, il tient son origine d’un ustensile que l’on trouvait au 17e siècle en Normandie.
Lors des rudes soirées d’hiver il arrivait aux femmes de se retrouver. Elles avaient alors pour habitude de venir avec leurs «potines», c’est à dire de petits pots en terre cuite dans lesquels se trouvaient des braises destinées à les tenir au chaud.
Plus exactement ces potines étaient placées à leurs pieds et servaient de bouillotes.
Et ainsi au chaud, elles pouvaient tricoter et discuter. Parmi les discussions certainement quelques potins devaient se glisser dans la conversation. Le verbe « potiner » vit ainsi le jour, signifiant faire des commérages.
Plus tard, au 19e siècle, le nom commun “un potin” commença à être utilisé partout en France.
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