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La pollution des océans par les déchets en plastique menacent de nombreuses espèces animales et, à travers l’alimentation, la santé humaine. D’ores et déjà, ils occupent, au Nord de l’océan Pacifique, une surface plus vaste que la superficie de la France. Mais certains satellites pourraient permettre de les détecter plus facilement.
Des déchets repérés par satellite
Mis au point par des projets européens spécifiques, patronnés par l’Agence spatiale européenne, certains satellites, utilisés pour observer les sols et la végétation, pourraient s’avérer très utiles pour repérer les déchets plastiques qui flottent à la surface des océans.
Placés en orbite à environ 800 kilomètres de la Terre, ces satellites sont capables de discerner ces déchets grâce aux longueurs d’onde spécifiques qu’ils émettent. En effet, chaque type de plastique porte en lui une empreinte propre. Il est ainsi possible de les distinguer de ce qui les entoure, sans les confondre avec des algues ou même l’écume des vagues.
Une fois détecté par sa signature spectrale, le plastique se signale par l’émission de points brillants. Longueur d’onde et brillance permettent ainsi aux satellites de reconnaître les principales concentrations marines de déchets en plastique.
Un programme prometteur mais perfectible
L’utilisation de ces satellites est déjà un succès. Plus de huit fois sur dix, leurs observations sont exactes. Pour repérer les déchets avec plus de précision encore, il faudrait comparer les résultats obtenus par satellite avec des observations faites sur place. Ce qui supposerait une augmentation du budget alloué à ces programmes.
Par ailleurs, les spécialistes sont conscients que les résultats enregistrés par les satellites peuvent être améliorés. Pour le moment, en effet, la fiabilité des observations dépend encore des conditions atmosphériques et du calme des eaux.
Ces résultats, ainsi que l’ensemble des observations faites par ces satellites européens, sont accessibles à tous les chercheurs. Cette collaboration scientifique devrait faciliter la localisation précise de ces déchets flottants.
Mais, à elle seule, elle ne résoudra pas cette menace majeure pour l’environnement. Seules une prise de conscience du problème et une réduction drastique de la production de sacs en plastique pourraient en limiter les effets.