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Au tout début de la Première Guerre mondiale, dans le hameau de La Madeleine, quatre sœurs (Marie, Hélène, Camille et Madeleine Vatel) cachent sept soldats français au péril de leur vie. Un acte héroïque qui les rendra célèbres au cours du conflit.
En septembre 1914, la bataille de la Marne occasionne de nombreux dégâts au sein des troupes françaises. Les combats sont rudes et les pertes sont lourdes, ce qui éparpille les régiments.
En fuite, sept soldats affamés et harassés par la retraite des Ardennes cherchent un point de repli où ils pourraient se réapprovisionner. Emmenés par Henri Clergeau, ces soldats du 135ème régiment d’infanterie trouvent alors refuge dans un bois situé à la lisière du hameau de La Madeleine.
S’y trouvent un couple et ses cinq enfants : Pierre (alors âgé de 12 ans), Marie, Hélène, Camille et Madeleine (âgées de 21 à 28 ans). À eux tous ils forment la famille Vatel. Bienveillants à l’égard des soldats, celle-ci habite néanmoins une zone sous contrôle allemand, ce qui l’oblige à tempérer ses bonnes intentions. Par peur des représailles, le couple Eugène et Alexandrine évite donc de loger les soldats à la ferme mais, néanmoins, leurs propose de venir régulièrement les ravitailler en forêt.
Les deux parties ont un plan : les quatre sœurs viennent réapprovisionner les soldats en vivres, deux par deux et à tour de rôle. Pour signaler leur présence, celles-ci font le cri du coq que doivent reproduire en écho les soldats cachés dans les bois. Les sœurs Vatel et les soldats respectent ainsi cette méthode pendant quelques jours, jusqu’au départ des troupes allemandes.
Plus tard, un cavalier français de passage conseille aux sœurs Vatel de guider les soldats égarés jusqu’au village d’Étréchy, où ceux-ci sont censés pouvoir réintégrer leurs rangs. La manœuvre est respectée, mais malheureusement pour eux, ils sont pris pour des envahisseurs par les troupes en place, ce qui les mène à rebrousser chemin jusqu’à la ferme, depuis encerclée par l’armée française.
Persuasif, le sergent Clergeau réussit à faire réintégrer ses troupes dans leur régiment d’origine. Avant de reprendre les combats, il écrit une lettre à sa mère, où il relate toute son aventure.
Un témoignage qui précède de peu sa mort, puisque le sergent trépasse en défendant sa position au cours d’une bataille. Malgré sa peine, sa mère n’oublie rien de l’acte héroïque des sœurs Vatel.
Ces dernières finissent par être décorées, le 31 décembre 1915, plus d’un an après les faits, pour raviver la flamme patriotique d’une France plus que jamais en guerre.
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