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L’opération Barbarossa est le nom de code du plan d’invasion de l’URSS, échafaudé par l’Allemagne nazie, durant la Seconde Guerre mondiale. Son exécution débute le 22 juin 1941 et prend fin en février 1942, après la défaite de la Wehrmacht lors de la bataille de Moscou. Il s’agit de la bataille terrestre la plus importante du conflit, mais aussi celle qui a mobilisé le plus d’hommes dans toute l’histoire. Son échec sonne le glas de la politique d’expansion germanique et marque un tournant majeur dans la guerre.
Des débuts tonitruants
Au delà des considérations idéologiques, selon lesquelles les Slaves étaient des sous-hommes dans la raciologie nazie, Hitler décide d’envahir l’Union soviétique pour tenter un grand coup de poker.
En effet, l’ennemi britannique fait preuve d’une résistance tenace et l’état-major allemand redoute que Moscou en vienne à profiter de la situation pour avancer ses pions en Europe centrale.
Le contrôle des territoires soviétiques occidentaux permettrait, en outre, au IIIe Reich d’avoir la mainmise sur des ressources économiques importantes pour mieux gérer la suite de la guerre.
Hitler envoie 3 groupes d’armées, lesquels regroupent plus de 20 millions d’Allemands au total, avec pour chacun un front et un objectif bien précis.
Le Groupe d’armées nord est chargé de s’emparer de Leningrad et des pays baltes, le Groupe d’armées centre de progresser vers Moscou et le Groupe d’armées sud de conquérir l’Ukraine puis de parvenir jusqu’aux champs pétrolifères du Caucase.
Les premières semaines de combat sont un franc succès pour la Wehrmacht. Néanmoins, Hitler a sous-estimé le nombre des forces soviétiques ainsi que la rudesse de l’hiver russe.
Ayant misé sur une campagne courte, l’enlisement du conflit et le manque de matériel enclenchent donc un retournement de situation qui va changer le déroulement du reste de la guerre.
Débâcle et tournant
L’hiver avançant, les blindés allemands montrent en effet leurs limites. Conçus pour progresser dans les zones tempérées de l’Europe de l’ouest, ils patinent dans la toundra. Ainsi, les troupes allemandes n’avancent plus à un rythme convenable et en viennent à manquer de ravitaillement.
Pendant ce temps-là, l’armée soviétique pratique la politique de la terre brûlée et mène une guerre d’usure vis-à-vis des Allemands. Les zones d’où se retirent les forces russes sont détruites et vidées de leurs provisions, tandis que les soldats nazis se dispersent et ne réussissent pas à entrevoir le chemin vers Moscou.
Par ailleurs, les prisonniers soviétiques s’évadent régulièrement, ce qui augmente constamment le nombre des groupes de partisans qui entravent la progression des forces nazies.
En décembre 1941 Hitler doit donc accepter de faire un repli de ses troupes, pour la première fois de la guerre.
Coup de grâce, le 11 décembre, ce sont les États-Unis qui s’engagent dans le conflit, ouvrant ainsi un deuxième front pour les nazis qui voient la guerre basculer totalement en leur défaveur.
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