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Réalisées au début du XXe siècle, les photos des cousines anglaises Elsie Wright et Frances Griffiths ont fasciné l’opinion publique mondiale, pour constituer ce qu’on appelle communément « l’affaire des fées de Cottingley ». D’abord présentées comme étant authentiques, ces représentations d’entités féeriques – cohabitant avec des jeunes filles – ont finalement été reconnues comme étant des photos truquées, par les deux photographes.
Une plaisanterie qui prend une ampleur insoupçonnée
Alors que l’Europe se relève des épreuves de la Première Guerre mondiale, deux jeunes cousines de la ville de Cottingley – dans la banlieue du Yorkshire, en Angleterre – s’essaient à la photographie de manière anodine (1920).
Elsie Wright (16 ans) et Frances Griffiths (9 ans) utilisent ainsi un appareil – prêté par le père de la plus âgée – pour immortaliser des scènes en pleine nature. Surprise : ces cinq clichés comportent la présence de créatures s’apparentant à des fées, semblables à celles que l’on trouve dans les contes pour enfants.
La nouvelle fait immédiatement grand bruit, et ce, d’autant plus que les jeunes filles faisaient souvent référence à « des fées qu’elles voyaient dans les ruisseaux », lorsqu’elles racontaient leurs après-midis passées en pleine nature à des adultes.
Ainsi, après avoir retenu l’attention des médias « l’affaire des fées de Cottingley » séduit l’auteur spiritualiste écossais Sir Arthur Conan Doyle, lequel utilise les clichés pour illustrer un article traitant de l’existence des fées.
La Société théosophique est du même avis et confirme l’authenticité des photos, avant de s’en saisir pour convaincre la population de la réalité des entités paranormales.
Le temps des aveux
Fascinée par la possible existence de telles créatures, l’opinion publique mondiale développe un bref intérêt pour le spiritualisme, avant que l’attrait pour les clichés ne s’estompe avec les années.
Ce n’est qu’en 1966 que l’affaire ressurgit lorsque, interrogée par le Daily Express, Elsie Wright explique qu’elle n’a fait que « photographier ses pensées » quelques décennies en arrière.
Finalement, c’est au cours des années 1980 qu’Elsie et Frances – alors âgées d’environ 80 ans – finissent par avouer la nature de la supercherie. Les « fées » visibles sur les photos ne seraient, ainsi, que des motifs en carton découpés dans des livres pour enfants.
Embarrassées par le fait d’avoir trompé des adultes – dont le très respectable Arthur Conan Doyle – elles avaient, plus jeunes, fait le choix de ne pas révéler la vérité afin de préserver la réputation des personnes crédules.
Malgré tout, une divergence sépare les déclarations des deux cousines.
Frances, la cadette, prétend en effet que la cinquième photo – représentant uniquement des fées dansant dans l’herbe – serait bel et bien authentique…
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