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L’évolution nous a dotés de toutes les fonctions qui, au fil du temps, nous ont permis de survivre. La plupart se sont adaptées aux changements de notre mode de vie. Cependant, certaines parties du corps humain, appelées « structures vestigiales », semblent des survivances d’un lointain passé, dont l’utilité paraît problématique.
Des vestiges inutiles ?
Au cours du temps, la loi de l’évolution naturelle a sélectionné des caractères physiques ou comportementaux qui devaient favoriser la survie de l’être humain dans un milieu donné. Quant à ceux dont le rôle devenait sans objet, ils disparaissaient peu à peu.
Darwin et d’autres scientifiques ont cependant repéré, dès le début, des fonctions qui n’avaient aucune utilité manifeste. Or, au lieu d’être supprimées par l’évolution, elles avaient survécu, comme les vestiges d’une époque révolue.
C’est pourquoi ces fonctions furent appelées des « structures vestigiales ». À la fin du XIXe siècle, un anatomiste n’en compte pas moins de 86.
Quelques structures vestigiales
La chair de poule qui, grâce à l’action du nerf horripilateur, dresse nos poils, n’a d’autre rôle que de manifester nos émotions. En relevant leurs polis, plus fournis que les nôtres, la chair de poule rendait nos ancêtres plus impressionnants face à leurs ennemis.
De même, les dents de sagesse, qu’il faut souvent retirer, ne nous servent plus vraiment. En revanche, elles permettaient peut-être aux hommes préhistoriques de mâcher des légumes crus ou de manger de la viande très ferme.
L’homme possède encore des muscles auriculaires, mais ils sont devenus inutiles. À une lointaine époque, ils leur permettaient de bouger les oreilles en direction d’un son, tout en gardant la tête immobile. C’est un autre exemple de structure vestigiale.
Avez-vous jamais songé que le coccyx, formé de ces petites vertèbres qui terminent la colonne vertébrale, serait un vestige d’une queue dont, à un moment donné, l’évolution nous aurait pourvus?
Bien d’autres parties du corps humain en sont réduits à cette fonction de structure vestigiale. On peut notamment citer l’appendice, dont l’utilité reste douteuse, le pli semi-lunaire, qui serait le seul reste d’une sorte de troisième paupière, ou encore les tétons chez l’homme.