Économie

Qu’est-ce que la « destruction créatrice » ?

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Concept forgé par le penseur et économiste Joseph Aloïs Schumpeter, la « destruction créatrice » désigne un processus lié à l’innovation technologique. (Vous le savez) Nombreux sont les métiers qui ont subitement disparu, au cours de l’Histoire. En effet, de nos jours, nous ne trouvons plus de cocher, de maréchal-ferrant, ou encore de rémouleur, alors que ces professions étaient encore très répandues il y a encore quelques siècles.

Tous ces bouleversements sont dus en grande partie aux innovations qui rendent obsolètes
certaines technologies – ainsi que les métiers qui y sont liés – reconfigurant, du même coup,
le visage de l’organisation sociale.

Saisi sous le concept de « destruction créatrice » ce phénomène a parfaitement été analysé par
l’économiste autrichien Joseph Aloïs Schumpeter, lequel en a fait une pierre angulaire de son
système.
Selon lui, l’organisation économique est mue par une dynamique de constante transformation
où la destruction d’activités – liées aux anciennes innovations – amène, dans le même
mouvement, la création de nouveaux métiers induits par l’adoption de nouvelles techniques de
production.

Menée par la dynamique de l’innovation technologique, l’économie est donc dans un état permanent de reconfiguration qui oblige ses acteurs à s’adapter sans cesse.

De même, les métiers évoluent avec les mutations de l’appareil de production, ce qui engendre simultanément la perte de savoir-faire ancestraux et l’acquisition de nouvelles connaissances.

Cette disparition de métiers traditionnels est déplorée par de nombreux amoureux du patrimoine qui critiquent, par ailleurs, la robotisation croissante de la société. En effet, les révolutions industrielles successives ont mené à la société numérisée que nous connaissons aujourd’hui, où une bonne partie de la production de biens et de services est automatisée.

L’un des effets majeurs de cette robotisation de la société est le taux d’inactivité grandissant,dans la catégorie des employés peu qualifiés mis au chômage technologique. Dépourvus de connaissances scientifiques, ces derniers ne peuvent garnir les corps de métiers de la recherche et du développement, dont raffolent les entreprises modernes.

Ainsi, particulièrement instable, le processus de « destruction créatrice » n’assure en rien la  reconversion des ex-employés de secteurs sinistrés dans des branches de plus en plus exigeantes sur le plan du savoir et de la maîtrise technique.

Un handicap qui nuit à la dynamique économique du capitalisme, dont Schumpeter prédisait – à l’instar de Marx – la fin inévitable.

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