Économie

Quelles sont les conséquences d’une mise en quarantaine à l’échelle internationale ?

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Alarmante sur le plan sanitaire, la crise du coronavirus est également très inquiétante sur le plan économique. En effet, les politiques de confinement successives ont particulièrement contraint l’activité économique, tandis que les bourses mondiales s’affolaient devant une telle récession. D’où la question: le pire est-il à venir ?

D’abord, rappelons que, survenue en Chine, à la fin de l’année 2019, l’épidémie de coronavirus  a rapidement déclenché des mesures d’exception censées ralentir sa progression au sein de la population chinoise.

Ainsi, dès le 23 janvier 2020, Wuhan puis d’autres villes de la province de Hubei ont été placées en quarantaine, provoquant, par là-même, le début d’une contraction économique majeure, la Chine étant une puissance économique de premier plan.

Première victime de cette mesure, la production d’écrans à cristaux liquides – assurée par 5 usines, à Wuhan – fut considérablement ralentie par les mesures de confinement, ce qui impacta immédiatement sur l’offre et le prix des écrans de périphériques aussi divers que les ordinateurs, les smartphones et les téléviseurs. La fermeture des bourses chinoises (pendant 10 jours, à compter du 24 janvier) a, quant à elle, amorcé un mouvement de crise boursière (les bourses de Shanghai et de Shenzhen enregistrant leur plus forte baisse en 5 ans).

Toutefois, c’est avec la propagation du virus dans le reste du monde que l’éventualité d’une crise économique majeure a dangereusement semblé se profiler Si la Chine a été le foyer de l’épidémie et – partant – de la récession actuelle, le monde occidental semble avoir pris le relais de manière inquiétante.

Confinée depuis le 9 mars 2020, l’Italie a, en effet, grandement pâti de la crise qui a frappé de plein fouet le nord de son territoire ; une région qui est également son poumon économique et industriel.

Étendu à la plupart des pays occidentaux, cette politique de confinement met l’économie mondiale sérieusement à l’arrêt ; l’UE et les États-Unis enregistrant, en mars 2020, une chute d’activité allant de 15 % à 40 % de leur PIB.

Parfois mis au chômage technique, les travailleurs sont même – dans certains cas – licenciés, comme peuvent l’attester 3,3 millions d’Américains limogés au cours de la troisième semaine du mois de mars.
Pour remédier à cette crise majeure, des plans de relance ont été mis en place par les gouvernements des pays touchés par l’épidémie.

Qu’il s’agisse d’un allongement de la période d’indemnisation du chômage (aux États-Unis) ou d’une prime accordée aux indépendants (pour ce qui est de la France), des mesures désespérées sont prises pour tenter de limiter la casse.

Leur succès ne tient toutefois qu’à l’évolution de la situation sanitaire, car une prolongation de l’épidémie serait probablement fatale à des pans entiers de l’économie actuelle.

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