Histoire

Quelles horreurs ont été commises au gibet de Montfaucon ?

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Utilisé pendant plus de cinq siècles, le gibet de Montfaucon servait à exposer les cadavres de personnes exécutées, à la vue de la population de la capitale française.

Plus grand gibet des rois de France, celui-ci était érigé sur la butte éponyme – non loin de l’actuelle place du Colonel-Fabien – où il n’en reste plus aucune trace, si ce n’est une modeste plaque informative.

Une exposition macabre

Pour quiconque se balade – aujourd’hui – dans la rue de la Grange-aux-Belles, rien ne laisse deviner l’histoire incroyable qui se cache derrière les immeubles situés aux numéros 53 et 55.

Pourtant, à ces adresses se trouvait, il y a encore quelques siècles, le plus grand gibet du royaume de France.

Ainsi, y furent exposés – pendant plus de cinq siècles – les cadavres de condamnés à mort, livrés aux charognes et aux regards horrifiés des badauds.

Tout commence en 1027, lorsque la Haute Justice du comté de Paris décide de la construction de fourches en bois, pour y pendre le corps des condamnés à mort.

Deux siècles plus tard, en 1303, l’édifice prend la forme d’un monument plus complexe avant d’être modernisé – en 1416 (peu après la révolte des Cabochiens) – sous l’apparence d’un portique monumental à seize piliers.

Très prisé par Saint Louis – au XIIIe siècle – le gibet avait un rôle particulièrement intimidant auprès de la population civile ; la vue régulière de cadavres mutilés ayant pour effet de dissuader quiconque de commettre un délit.

Des cadavres en grand nombre

Formé de seize piliers en pierres reliés par des poutres en bois, le gibet pouvait accueillir jusqu’à cinquante cadavres en même temps.

Ces derniers étaient accrochés à l’édifice – grâce à des chaînes – durant des mois, jusqu’à ce que les charognards n’en laissent que des ossements.

Postés aux alentours, des gardes empêchaient, par ailleurs, les passants de décrocher les corps (les chirurgiens et les « sorciers » étant à l’affût pour utiliser les dépouilles à des fins médicinales).

Après plus d’un demi-millénaire d’existence, le gibet est finalement laissé à l’abandon au XVIIe siècle (les dernières exécutions ont lieu en 1630), avant d’être démoli en 1760.

Plus rien n’en subsiste aujourd’hui, sinon le vague souvenir d’une sombre époque révolue, brièvement évoquée par une modeste plaque commémorative.

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