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Issu de la célèbre dynastie des Habsbourg, Charles Quint a régné sur une bonne partie de l’Europe en qualité « d’empereur des Romains » : un titre qui faisait de lui le monarque le plus puissant de la première moitié du XVIe siècle. Accablé par de nombreuses maladies, le souverain a, toutefois, vécu une fin de vie compliquée qui l’a conduit à quitter sa charge prématurément.
Un enfant de l’Europe
Né le 24 février 1500, à Gand (dans les actuels Pays-Bas), Charles de Habsbourg est le légataire de la dynastie du même nom.
Élevé dans un environnement très multiculturel (il voyage régulièrement sur l’ensemble du continent européen), le jeune héritier du trône est duc d’Autriche dès sa naissance, puis Roi de Naples, de Sicile de Jérusalem et, bien sûr, d’Espagne.
Déjà très capé, il est finalement couronné Roi des Romains, le 28 juin 1519, à Aix-la-Chapelle, avant de devenir empereur du Saint-Empire romain germanique, suite au sacre de Bologne (24 février 1530).
Sur le plan politique, celui que l’on nomme « Charles V » ou « Charles Quint » est fermement opposé au monarque français François Ier, ainsi qu’à son allier de revers : l’Empire ottoman de Soliman dit « le Magnifique ».
Néanmoins, c’est bien l’empereur Habsbourg qui a l’ascendant sur ses adversaires puisqu’au cours de son règne ses possessions deviennent si étendues qu’on dit que « le soleil ne se couche jamais sur son empire ».
Une mort peu banale
Bien qu’étant couronné de succès dans ses entreprises, le roi Charles Quint est accablé par de nombreuses maladies, depuis son plus jeune âge.
En effet, alors qu’il n’a que 28 ans, il souffre de la goutte et doit faire face – dans les années qui suivent – à des maux dentaires (dus à des caries), à la malaria, à la vérole, ou encore à des troubles digestifs causés par son alimentation trop déséquilibrée (il mange quotidiennement de la viande, arrosée de beaucoup de vin).
Soigné par des plantes venues du Nouveau Monde (comme la salsepareille), le souverain reste tout de même souffrant et choisit finalement d’abdiquer en faveur de son fils Philippe II, en 1555.
Retiré de la vie politique, il commence alors une nouvelle vie dans le monastère de Yuste (en Espagne), où le climat est censé apaiser ses douleurs.
Toutefois, un soir d’août 1558, Charles Quint demande à son confesseur de faire tenir plusieurs messes d’obsèques, en l’honneur son épouse, de ses aïeuls…et de lui-même. D’abord réticent à l’idée de jeter un « mauvais sort » au monarque, l’homme d’Église s’exécute et réalise l’office. Le soir même, Charles Quint déclare se sentir malade et agonise jusqu’au 21 septembre de la même année.
Comme la réalisation d’un mauvais présage.