Économie

Qu’appelle-t-on les « achats de panique » ?

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Peu après que le gouvernement français a décrété le confinement, les mêmes scènes défilaient en boucle sur les écrans de télévision. Des consommateurs angoissés dévalisaient les rayons et faisaient des provisions dans de grandes quantités. Ce phénomène qu’on appelle l’achat de panique (ou « panic buy », en anglais).Un acte d’achat qui en dit long sur la psychologie qui anime le marché. Je vous propose de voir cela plus en détail.

Pour être réalisable, la rencontre entre l’offre et la demande doit se faire en atteignant un équilibre dans le volume des marchandises échangées. En d’autres termes, si l’offre est supérieure à la demande : il y a surproduction ; si c’est l’inverse : il y a pénurie.

Provoqué par des circonstances bien particulières, le second cas a beaucoup à voir avec la psychologie des foules.

Ainsi, les périodes de crise politique accouchent souvent de ruptures de stock (comme lorsqu’une guerre éclate, par exemple) de produits de première nécessité ; le tout étant parfois accompagné de scènes de panique, voire d’émeutes.

Faute d’avoir suffisamment anticipé la crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus (également appelé COVID-19), les autorités de nombreux pays du monde ont ainsi favorisé la survenance d’achats de panique, dès l’annonce du confinement.

Condamnés à rester enfermés chez eux pendant une durée indéterminée, les consommateurs devaient, en effet, faire des provisions à tout prix ; chaque déplacement dans un magasin équivalant, en plus, la promiscuité aidant, à un risque de contamination.

Dans un tel contexte un phénomène semblable à « l’effet Giffen » peut se vérifier amplement. En effet, quel que soit leur prix, des produits de nécessité trouveront toujours preneur auprès des masses angoissées.

Autre phénomène, bien plus étonnant, le succès massif des rouleaux de papier toilette amuse autant qu’il intrigue.

En fait, dans le but de faire le plus de provisions possibles, les consommateurs proactifs (et confinés) souhaiteraient – selon le psychologue de la consommation, Dimitrios Tsivrikos – faire des stocks de produits volumineux, afin de se rassurer sur le potentiel de leurs réserves. De manière plus générale, il est notoire que la panique peut faire acheter « n’importe quoi », dans des proportions exagérées.

Ce trait psychologique se vérifie dans un contexte complètement différent : celui du mercato de football.
En effet, le jour de la fermeture du marché des transferts, il n’est pas rare qu’un (ou plusieurs) club fasse l’acquisition désespérée d’un joueur, à un prix déraisonnable.

Une « folie » qui traduit souvent une mauvaise gestion sportive ; elle aussi, source de panique.

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