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Des touristes, en vacances aux Baléares, se livrent chaque année à une activité très dangereuse, le « balconing ». Pour enrayer le phénomène, qui provoque des chutes mortelles, les autorités locales ont pris un certain nombre de mesures.
Qu’est-ce que le « balconing »?
Le « balconing » consiste à sauter du balcon de son hôtel, pour atteindre un autre balcon ou plonger dans la piscine de l’établissement. La plupart du temps, les personnes qui se lancent dans le vide sont ivres ou droguées.
Ces touristes, en majorité des hommes jeunes, sautent souvent de leur balcon pour relever un défi. Après deux années de relative accalmie, cette activité très dangereuse a connu une certaine recrudescence en 2018. On pourrait à nouiveau atteindre 10 à 15 cas par an, comme dans la période 2010-2015.
Le « balconing » provoque des chutes mortelles ou laisse les victimes gravement blessées ou paralysées à vie. La police locale recense cependant des cas de chutes ne relevant pas du « balconing », mais d’une simple imprudence.
Des mesures pour enrayer le phénomène
La lutte contre le « balconing » passe d’abord par une politique de prévention. Formés aux dangers de cette pratique, les hôteliers avertissent les clients de ses dangers et leur fournissent une documentation sur le sujet.
S’ils ont l’impression que certains clients pourraient passer à l’acte, ils peuvent leur donner des chambres en rez-de-chaussée.
Des campagnes de sensibilisation sont également organisées, en collaboration avec les autorités espagnoles, dans des pays comme le Royaume-Uni, dont les ressortissants se livrent assez souvent, avec d’autres, à la pratique du « balconing ».
Les mesures répressives sont le second volet de cette lutte contre le « balconing ». C’est ainsi que la pratique elle-même est interdite par les autorités locales. Les contrevenants s’exposent à des amendes, parfois très élevées.
Les autorités s’efforcent également de restreindre la vente d’alcool, dont la consommation excessive est jugée responsable, pour une part, de la pratique incriminée. C’est dans ce but que cette vente est prohibée après une certaine heure et que les visites organisées consistant à faire le tour des bars sont interdites.
De même, les débitants de boissons n’ont pas le droit de consentir des réductions sur les boissons alcoolisées.
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