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De nos jours, un à deux pour cent de la population mondiale est roux. Ces chiffres montent entre 2 et 6 % dans les peuples originaires du Nord et de l’Ouest de l’Europe, et moins fréquemment dans les autres populations. Sans parents roux, la probabilité qu’un enfant le soit est seulement de 3%.
Dans l’Antiquité, les Romains appréciaient la beauté des femmes celtes rousses. A tel point que certaines Romaines brunes pouvaient porter des perruques faites avec les cheveux roux et blonds des femmes de tribus germaniques. De même les peintres de la Renaissance, dont les plus beaux modèles étaient roux.
Mais de manière générale, dans l’histoire, la rousseur fut surtout marquée négativement.
Au Moyen Âge, la couleur rousse est souvent considérée comme une anomalie ou un mauvais présage. On dépeint alors Judas ou le roi David comme des roux. Cette couleur est associée au renard, rusé mais méchant. Pire il est parfois considéré comme le signe de lien ou de commerce avec le diable. On pensait que les roux vouaient leur âme et leur corps au diable, et que brûlés par les flammes de l’Enfer, leur chevelure étaient devenue couleur de feu.
On comprend alors aisément pourquoi au Moyen-âge, dans l’imaginaire populaire, les rousses sont soit des sorcières, soit des prostituées. Aussi tout naturellement en 1254, Saint-Louis ordonna à ces dernières de se teindre les cheveux en roux. Le but, bien les distinguer des femmes dites « respectables ».