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L’arrivée d’internet a bouleversé notre rapport à la consommation… de même qu’il est en passe de modifier le processus de production. En effet, avec le « crowdsourcing » (également appelé « production participative »), des communautés d’utilisateurs peuvent elles-mêmes participer à la production d’une marchandise, et ce, de manière collaborative.
D’abord, il faut faire un constat. Avec l’émergence d’Internet, le processus de production de biens et de services a pris une tournure bien plus collaborative. En effet, un peu à l’image de ce qui est pratiqué par Wikipédia, de nombreuses tâches sont désormais externalisées et sous-traitées auprès de personne pouvant prendre la place d’un employé (parfois même bénévolement).
Initialement utilisé comme un outil marketing utilisé pour comprendre les habitudes d’achats des consommateurs, ce qu’on appelle le « crowdsourcing » (ou « production participative ») s’est ouvert au grand nombre, avec le développement des smartphones et la mise en place de plateformes collaboratives dédiées.
En faisant appel à l’immense réservoir humain consultable sur Internet, les entreprises ont accès à énormément de ressources créatives qui améliorent aussi bien le caractère original de leurs productions que leur productivité à proprement parler.
Toutefois, dans un monde encore centré autour du salariat, ce nouveau modèle peut également s’avérer périlleux pour de nombreux « collaborateurs ». En effet, alors que le statut de salarié apporte un minimum de stabilité et de protection sociale à ceux qui en sont bénéficiaires, le « crowdsourcing » peut facilement générer des situations précaires.
Une situation qui amènerait les participants à voir ces emplois comme – au mieux – des revenus de complément (et ce, d’autant plus qu’un « crowdsourceur » n’a pas accès à des droits basiques, comme le droit au chômage ou à une protection santé digne de ce nom).
Malgré tout, certains économistes anticipent – à la lumière de cette tendance – la naissance prochaine d’un nouveau marché du travail, basé sur d’immenses plates-formes d’intermédiation qui centraliseraient à la fois des tâches à réaliser et des participants dévoués.
Rendu possible par l’adoption massive des réseaux sociaux professionnels, ce futur hypothétique pourrait engendrer des activités professionnelles considérablement fluidifiées… mais aussi de plus en plus virtuelles.