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De nos jours, le jeûne, du moins sous certaines formes, est réputé pour ses supposées vertus. Il contribuerait à la guérison de certaines maladies et nettoierait le corps de ses toxines. Il permettrait même une plus grande longévité. Telles sont du moins les conclusions de certaines études.
Des études a priori probantes
Pour mener leur étude à bien, des chercheurs américains ont demandé aux participants de suivre un régime alimentaire particulier.
Sa singularité réside dans l’alternance de deux sortes d’alimentations. Durant le premier jour, les volontaires devaient se contenter d’un régime ne leur fournissant que le quart de l’apport calorique nécessaire.
Le jour suivant, ils avaient droit à un régime hypercalorique. Cette alternance se répétait au cours des trois semaines de l’étude. Les chercheurs ont également pris en considération les paramètres de santé des personnes participant à l’étude.
Au terme de cette expérience, les chercheurs ont repéré, dans l’organisme des participants, la présence de certaines protéines, plus nombreuses qu’à l’ordinaire. Or, leur action est connue pour ralentir le vieillissement cellulaire, et donc augmenter la longévité.
D’autres études ont montré que, chez des volontaires soumis à un régime hypocalorique, le métabolisme se ralentissait, ce qui aurait pour effet, notamment pour les mammifères, de prolonger la durée de vie.
L’organisme de ces personnes aurait également contenu moins de radicaux libres, molécules provoquant une sorte de stress oxydatif, en partie responsable du vieillissement.
Des vertus qui restent à démontrer
Même si les bienfaits du jeûne semblent prouvées, dans une certaine mesure, chez l’animal, elles ne sont pas démontrées, chez l’homme, par des études scientifiques assez nombreuses et concordantes.
Par conséquent, il est encore prématuré de prétendre que le jeûne pourrait, dans certaines conditions, prolonger la vie humaine.
Il faut rappeler que le jeûne, même partiel et intermittent, doit être pratiqué avec précaution. Il pourra apporter certains bienfaits à une personne en bonne santé qui le pratiquerait sur une brève période.
Même dans ce cas, le jeûne peut provoquer des maux de tête ou des malaises. Les personnes confrontées à des problèmes de santé ou suivant un traitement ne doivent pas non plus s’engager dans un jeûne sans l’avis de leur médecin et sans encadrement médical.
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