Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
On en a déjà parlé ici, vous connaissez la méthode infaillible pour sortir d’un labyrinthe. Elle consiste à progresser sans jamais cesser de toucher le mur avec sa main droite. Cela vous assure d’en sortir systématiquement, mais pour cela vous serez peut-être amené à parcourir la totalité du labyrinthe.
Mais d’où viennent ces curieux motifs puis édifices ?
Le motif labyrinthique est apparu à la préhistoire. On en retrouve dans de très nombreuses civilisations.
La plus ancienne représentation a été trouvée dans une tombe sibérienne datant du paléolithique : il s’agit d’un dédale de sept circonvolutions, entouré de quatre doubles spirales, le tout gravé sur un morceau d’ivoire de mammouth.
Mais on trouve aussi des labyrinthes au temps du néolithique, près de la mer Égée mais aussi en Savoie, en Irlande, en Sardaigne, au Portugal, en Italie, à Malte ou encore à Belgrade, sur des figurines datant de 7 000 ans. Ces tracés sont inscrits dans des carrés ou des cercles, accompagnés de dessins d’ours, d’oiseaux ou de serpents.
Quant au labyrinthe construit le plus ancien il aurait été l’œuvre d’Amenemhat III, pharaon de la XIIe dynastie, qui aurait eu pour projet de construire son palais monumental, comportant une suite de 3 000 salles et couloirs sur plusieurs niveaux. Ce labyrinthe aurait été construit pour que les Égyptiens se souviennent des noms de leurs douze rois.
Cet édifice aurait d’ailleurs inspiré Dédale pour la construction de la prison qui devait enfermer le Minotaure. Le temple d’époque pré-dynastique, appelé l’Escargot, à Abydos, est peut-être une partie infime de ce gigantesque labyrinthe qui n’a pas encore été retrouvé.
Enfin quelques mots sur un organisme étonnants qui est capable de sortir d’un labyrinthe alors qu’il n’a pas de cerveau. Son nom Physarum polycephalum, une cette créature surnommée « blob » en référence au film d’horreur des années 1958. Elle vit, rampant, dans les sous-bois et se nourrit de champignons. Ses spécificités biologiques sont étonnantes. Pour preuve le blob est presque immortel. Il n’est composé que d’une seule cellule et ne craint ni le feu, ni l’eau. S’il se trouve découpé en plusieurs morceaux il est capable de se régénérer tout seul. Ce curieux organisme est capable d’apprendre de ses expériences et de les transmettre à ses congénères en fusionnant avec eux. En 2008 il a ainsi été capable de sortir d’un labyrinthe.
What effects are possible with Kamarga