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Popularisée par le personnage fictif de Panoramix, la figure du druide était centrale dans le monde celtique de l’Antiquité.
Véritable élite intellectuelle de la société gauloise, les druides étaient à la fois des prêtres, des historiens, des juristes et des philosophes qui dispensaient un savoir à la fois profond et fragile, car exclusivement transmis par la voie orale.
L’élite intellectuelle du monde celte
Bien que fragmenté et très divers, le monde celtique – et plus particulièrement gaulois – avait une structure hiérarchique très précise qui respectait l’organisation tripartite (un concept forgé par l’anthropologue français Georges Dumézil, pour décrire les sociétés indo-européennes traditionnelles).
Ainsi, aux côtés des guerriers (censés garantir la sécurité face aux menaces extérieures) et les paysans (qui assuraient la subsistance matérielle de leur société), les druides faisaient office d’élite intellectuelle, dont les champs d’application touchaient aussi bien le domaine religieux, juridique, philosophique ou encore médical.
Par ailleurs, en plus du savoir ancestral qu’ils conservaient jalousement, les druides assuraient également la cohésion entre les différentes tribus gauloises, grâce aux réunions annuelles qu’ils organisaient au centre de la Gaule (non loin de l’actuelle ville de Chartres).
Ces conseils druidiques faisaient alors office de véritables congrès diplomatiques.
Pour mener à bien toutes ces missions prestigieuses, vingt ans de formation étaient nécessaires aux jeunes apprentis. C’est en tout cas ce que rapporte Jules César dans son ouvrage « Bellum Gallicum » (plus connu sous le titre français « La Guerre des Gaules »), rédigé au Ier siècle avant Jésus-Christ.
Un savoir fragile
Pourchassés par Rome, qui voyaient en eux le ferment éventuel de révoltes futures, les druides continentaux commencèrent à disparaître – pour le plus grand malheur des Gaulois – avec l’avènement de la culture gallo-romaine.
La fin du druidisme gaulois sonna – par là-même – le glas d’un savoir ancestral, transmis exclusivement de manière orale (contrairement aux prêtres irlandais qui eurent l’idée d’inventer l’alphabet oghamique pour consigner leurs écrits).
Cette lacune mena à la perte de la langue gauloise ainsi qu’à celle d’une grande partie de la culture qu’elle véhiculait.
Par conséquent, de la vaste tradition druidique il ne reste quasiment plus grand chose, mis à part quelques éléments folkloriques (la fameuse cueillette du gui) et un nom : Diviciacos ; le seul druide à être resté dans l’Histoire, pour l’admiration qu’il suscitait chez le philosophe romain Cicéron.
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