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Rituel amusant, la tradition des Catherinettes concerne les jeunes femmes de 25 ans encore célibataires. Pour signifier leur condition, celles-ci se coiffent d’un chapeau vert et jaune le 25 novembre de chaque année, au cours d’une journée où beaucoup d’entre elles espèrent trouver un mari. Si ce cérémonial était encore en vogue jusqu’au milieu du XX e siècle, ses racines remontent, quant à elles, à la lointaine Antiquité.
Une tradition millénaire
La tradition des Catherinettes fait avant tout référence à Saint Catherine d’Alexandrie, une jeune femme chrétienne née au sein d’une famille noble d’Égypte, en 290 de notre ère.
Très pieuse et bien éduquée, elle s’illustre par son refus d’épouser l’empereur Maxence, au nom de sa dévotion au Christ.
Extrêmement contrarié, l’empereur romain la fera décapiter, tandis que – selon l’Église – Catherine entendra une voix divine la réconforter, le jour de son exécution.
Vénérée par les Chrétiens du Moyen-Âge, son culte se propage, avec les croisades, aux quatre coins de l’occident.
La martyre est alors représentée la tête surmontée d’une auréole tricolore : le blanc pour la virginité, le rouge pour son martyre, et le vert pour l’espoir.
Ce sont ces trois couleurs qui sont reprises par des femmes célibataires, dès le XVIe siècle, pour orner une coiffe portée au cours d’un jour spécial.
Soucieuses de trouver un mari, les femmes d’au moins vingt-cinq ans se rendaient ainsi en ville et dans les églises – le 25 novembre de chaque année – pour rendre hommage à Sainte-Catherine (en couvrant ses statues de guirlandes et de fleurs), tout en espérant, par là-même, attirer l’attention de prétendants pour un mariage.
Un rituel tombé en désuétude
Encore très populaire jusqu’au milieu du XX e siècle, le cortège des Catherinettes ne semble plus vraiment être d’actualité.
Il faut dire que, dans des temps plus reculés, ne pas être mariée à l’âge de 25 ans représentait une véritable menace pour jeunes femmes qui pouvaient vraiment craindre de finir « vieilles filles ».
Avec l’évolution radicale des mœurs depuis l’après-guerre, le mariage et la conception d’enfants ne constituent plus une étape incontournable dans la vie des hommes et des femmes contemporains, ce qui lègue les Catherinettes à un rang très secondaire : celui du divertissement entre copines, dans les villages, le milieu de la mode ou parfois dans le monde de l’entreprise.
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