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Écriture inclinée sur la droite, l’italique est utilisée dans de nombreux cas en typographie française: pour les mots ou citations en langue étrangère, les citations de mots isolés, les titres d’ouvrages littéraires ou scientifiques, les noms de toutes les œuvres d’art ou encore pour marquer l’emphase.
Cette forme d’écriture fut inventée en 1499 pour une raison bassement pratique par le graveur Francesco Griffo. A cette époque, après l’invention de l’imprimerie par Gutenberg, il n’existe qu’un type de lettres: elles sont larges et arrondies. Ce qui avait une conséquence évidente: les dimensions impressionnantes des livres.
Aussi, le libraire vénitien Aldo Manuzio voulant réduire la taille des livres pour les rendre plus faciles d’accès aux étudiants et aussi économiser du papier, demanda à Griffo de trouver une solution qui ferait rentrer plus de mots sur chaque ligne. Manuzio pu ainsi éditer un livre à moindre coût, et plus petit.
Ceci explique pourquoi à l’origine des caractères furent nommés « lettres vénitiennes ». Mais avant cela on les a appelées lettres aldines (en référence au nom de son créateur). Enfin en France, les imprimeurs les ont très logiquement nommées «italiques» car elles venaient effectivement d’Italie.
Considérée par Erasme comme la plus belle écriture du monde, l’italique permit en poésie de ne plus couper les vers.
Revenons un instant à l’imprimeur et libraire Aldo Manuzio. Il utilisa l’italique pour lancer une collection de livres en format réduit, sorte d’ancêtre du livre de poche. Le premier volume fut un recueil de l’œuvre du poète Virgile, imprimé en 1501.
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