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Essentiellement car les bureaux sur lesquels nous travaillons sont extrêmement sales, même s’il n’y parait rien.
Une étude scientifique menée en Arizona a ainsi révélé qu’un bureau contient en moyenne 400 fois plus de germes que la lunette des toilettes et est 100 fois plus sale qu’une table de cuisine.
Les hommes seraient bien plus à l’origine de cette saleté que les femmes. L’étude montre en effet qu’on trouve trois à quatre fois plus de bactéries sur leur bureau, téléphone, ordinateur et clavier.
La plupart des bactéries sont d’origine humaine en particulier sur et sous chaque touche des claviers. Ils abritent en moyenne 7 500 bactéries. Il faut donc les nettoyer régulièrement. Dans les hôpitaux on y trouve des bactéries pathogènes, alors qu’au sein des universités les claviers multi-utilisateurs présentent une plus grande variété de micro-organismes, y compris certaines bactéries intestinales.
S’agissant des téléphones portables ce n’est pas mieux ! Ils transportent 10 fois plus de bactéries que la plupart des lunettes de toilettes. Cependant les téléphones étant désormais tactiles les niveaux de bactéries sont plus faibles qu’il y a 15 ans. Mais de nos jours ils comportent toujours d’avantage de bactéries de peau que n’importe quel objet, à cause de la chaleur générée par le téléphone, idéale pour leur développement. Ainsi salmonelles, streptocoques, staphylocoques dorés, sont légion sur nos téléphones.
Mais pas de quoi s’affoler, au moins dans la vie de tous les jours. En revanche en milieu hospitalier cela peut être plus problématique et provoquer des infections nosocomiales.
Au sujet de la vie au bureau, une étude similaire fut menée en Grande Bretagne. Elle a montré que les tasses à café réutilisables doivent être mieux nettoyées pour éviter la prolifération bactérienne. Cette étude montre en effet que jusqu’à 90% des tasses dans les cuisines de bureau contiennent des germes nocifs et même que 20% de ces tasses contiennent des matières fécales.
