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La mode de porter une cravate date du 17ème siècle. Durant la guerre de Trente Ans les mercenaires croates au service de la France portaient comme signe distinctif un ruban autour du cou. C’est précisément ce ruban qui devint par la suite un accessoire de mode.
En effet la France fit appel en 1635 aux mercenaires croates, en raison de leur réputation de farouches guerriers. Après des actes de bravoure de leur part le roi de France Louis XIII, en reçut une délégation afin de leur rendre hommage.
Le roi est alors curieux de voir qu’ils portent tous un morceau de tissu noué au cou. Il trouva l’accessoire très élégant et lança de ce fait la mode à la Cour. Celle-ci fut ensuite reprise sous Louis XIV pour se perpétuer jusqu’à nos jours.
Elle fut à l’époque successivement adoptée par les hommes politiques, les diplomates puis l’armée.
Ainsi la cravate remplaça peu à peu les jabots, cet accessoire en dentelle ou en mousseline attaché à la base du col d’une chemise et qui s’étalait sur la poitrine. Sous la Révolution la couleur de la cravate marquait l’appartenance politique à un camp ou à un autre. Puis au 19ème siècle Balzac écrivit à son sujet : « encore une partie essentielle et obligée du vêtement qui, dans ses formes variées, apprend à connaître celui qui la porte ».
La cravate prit alors la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Mais sa version véritablement finale fut conçue par l’Américain Jesse Langsdorf en 1924.
Quant à son nom, il vient de la langue croate, qui se dit « Hrvat ». Incapables de prononcer correctement le terme « Hrvat », les gentilshommes de la Cour se contentèrent de dire « Krvat », terme qui aboutit par la suite à la « cravate ».
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