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D’où vient le “portrait-robot” ?

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Le portrait-robot qui sert lors d’une enquête en police judiciaire pour représenter le visage d’une personne recherchée, n’a pas été inventé par la police mais dans un but strictement ludique.

Un français du nom de Roger Dambron, inventeur de son état, créa en 1950 le «jeu des photos-robots» pour les enfants. Pour le jeu il avait découpé sur des photos certaines parties du visage comme la bouche ou les yeux de 2.000 personnes de sa ville, Etaples-sur-Mer. Il fallait ensuite retrouver les bonnes parties pour, comme pour fabriquer un robot, recréer les visages des personnes.

Une fois le jeu dans le commerce, Dambron le fit évoluer en remplaçant les photos des habitants de sa ville, par des personnalités comme Line Renaud ou Annie Cordy.

En 1952 il présenta son jeu au concours Lépine, et obtint la troisième place. Il décida alors de le breveter.

Le préfet de police de Paris de l’époque, Jean Baylot, ayant eu connaissance de cette invention, proposa à ses agents d’utiliser cette technique, ce qui fut le cas à partir de 1953, et elle fut nommée «portrait-robot».

Cette même année il permit de résoudre une affaire. Dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’Eugénie Bertrant, dont le corps avait été trouvé dans un terrain vague à Lyon, un portrait robot du suspect avait été diffusé dans la presse. Très rapidement deux témoins dirent reconnaitre un commerçant lyonnais. Il fut arrêté et condamné. Il s’agissait bien du meurtrier.

La technique marchait si bien qu’en 1968 le FBI l’importa aux Etats Unis.

Mais si on cherche dans l’histoire le premier à avoir pensé à représenter un individu pour le confondre il faut citer le criminologue français Alphonse Bertillon. Fondateur en 1882 du premier laboratoire de police d’identification criminelle il est le créateur de l’anthropométrie judiciaire. Son système nommé « système Bertillon » est une méthode d’identification qui fut adoptée par de nombreux pays dans le monde.

A l’époque en France la moitié de détenus sont des récidivistes. Dans ce contexte la méthode consiste à effectuer un calcul en prenant quatorze mensurations d’une personne: taille, longueur des pieds, main, oreille, écartement des yeux, etc. Les chances de retrouver les mêmes mesures chez deux individus sont d’une sur 286 millions. Cette technique qui reposait sur l’analyse biométrique fut ensuite accompagnée de photographies de face et de profil.

Contestée elle fut utilisée en France jusqu’en 1970 puis fut remplacée par les empreintes digitales.

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