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Qui sont les amazones du Dahomey ?

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Les « Amazones du Dahomey » est le nom donné par les occidentaux à un ancien régiment militaire entièrement féminin, formé au Royaume du Dahomey qui est l’actuel Bénin, et qui disparut à la fin du 19e siècle.

Dans cette région d’Afrique la tradition des femmes combattantes date du début du 18e siècle. On les appellait les “Minos”. On dit que le roi Agadja, manquant d’hommes, avait dû recruter des femmes pour constituer son armée. A partir de 1818 ce corps militaire fut structuré. Le tout nouveau roi Ghézo en fait une troupe d’élite pour assurer sa propre sécurité. Les femmes esclaves la constituent dans un premier temps. Puis certaines autres femmes s’y engagent volontairement.

Une fois enrôlées elles bénéficient d’un entraînement très sérieux à la fois au combat et au maniement des armes. Presque sacrées, la population les craint et les respecte. Appartenant au roi elles doivent rester vierges. Tout homme enfreignant cette loi est condamné à mort.

Deux bataillons existent: celui des «Aligossi» qui a pour rôle de défendre le palais, et le «Djadokpo», l’avant-garde de l’armée régulière.

Ces femmes portant des tuniques bleues ont le crâne rasé et sont souvent munies d’un fusil, d’un court sabre et d’un poignard. D’autres sont les archères et d’autres encore les faucheuses. Leurs machettes dont la lame mesure 45 centimètres s’ouvrent comme des canifs. Le plus souvent elles décapitent leurs ennemis et brandissent leurs têtes. Mais pire que les faucheuses, les chasseresses, les meilleures amazones.

En tout, des milliers de guerrières regroupées en bataillons. Chaque bataillon comprenait 5 catégories de guerrières : les « agbaraya », armées de tromblons, les « gbeto », qui chassent l’éléphant, les « nyckphehthentok » chargées de l’équarrissage, les « galamentoh », armées de Winchester et les archères avec leurs flèches empoisonnées.

Le corps des « Minos » était composé d’à peu près 5000 guerrières qui avaient toutes pour rôle de tuer sans se soucier de leur propre vie. Pour y parvenir, elles s’enivraient d’alcool avant les batailles.

L’explorateur anglais Sir Richard Burton dit d’elles en 1877 : « Les Amazones sont non seulement l’élite de l’armée à laquelle elles donnent l’exemplarité de l’intrépidité, mais composent à elles seules toute l’armée permanente : car les soldats mâles ne sont appelés qu’en cas de guerre. (…) Il y avait dans la garde du roi du Dahomey des femmes qui n’auraient point déparé nos plus belles compagnies de grenadiers. Quelques-unes avaient près de six pieds de haut et étaient larges en proportion. Tant était le développement musculaire de ces viragos qu’on ne reconnaissait leur sexe qu’à leur poitrine, laquelle était d’une ampleur monstrueuse. »

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